Ma voiture d’hiver
Par Amyot Bachand
Si vous craignez l’hiver et si vous aimez les voitures compactes, la Subaru Impreza pourrait bien vous convenir. Cette compacte à transmission intégrale vous rassurera, peu importe les conditions de la route. Nous avons fait l’essai de la TS, la moins chère de la gamme, qui a subi quelques bons changements cette année.
Carrosserie
À la fin de 2003, Subaru a apporté des modifications aérodynamiques à sa WRX de compétition et en a fait bénéficier ses compactes RS et TS. La calandre reçoit des phares profilés, des ouvertures plus efficaces et un capot redessiné. Le fabricant a également modifié les feux arrière, donnant plus de relief aux feux de recul qui sont légèrement proéminents. Si le coffre peut loger 673 litres de bagages, le profil court de son pavillon réduit, par contre, sa capacité de chargement et d’aménagement. Subaru y gagnerait à l’allonger quelque peu. En 2004, la galerie de toit fait partie de l’équipement de série. Nous regrettons que le cache-bagage soit une option coûteuse, car Subaru a prévu un rangement pratique sous le plancher.
Habitacle
Des teintes plus foncées, plus jolies et moins salissantes, du côté des plastiques et des tissus, constituent les changements subtils apportés à l’habitacle. La position de conduite demeure excellente puisqu’on peut relever le siège et régler l’angle du dossier. Les sièges avant offrent un bon soutien latéral. Le rangement est minimal avec deux porte-gobelet et des vide-poches relativement étroits. À l’arrière, on pourra facilement asseoir de jeunes enfants, mais des adolescents pourraient s’y trouver un peu à l’étroit. Si l’on compare avec la concurrence, Subaru devrait revoir l’aménagement arrière pour demeurer concurrentielle. Si la climatisation, de série, convient parfaitement, le chauffage, quant à lui, se révèle excellent en hiver. Grâce aux rétroviseurs chauffants de série, rares dans cette catégorie, vous pouvez affronter le froid sans crainte. Aux vitesses d’autoroute, il faut augmenter le volume de la chaîne audio pour couvrir le bruit du moteur.
Mécanique
À l’ABS de série, également rare dans cette catégorie, Subaru ajoute à la TS des freins à disques à l’arrière et un répartiteur électronique de pression. Nous avons obtenu une distance de freinage de 37 mètres pour un arrêt complet à 100 km/h; ce qui est excellent, car avec l’édition 2003 de la même voiture, nous avions obtenu 41,2 mètres. Le 2,5-litres se révèle toujours aussi efficace avec sa sonorité propre, à laquelle il faut s’habituer, cependant. Toutes les Subaru Impreza comportent, de série, la transmission intégrale en prise constante, marque de commerce du fabricant. Pour ce qui est de la consommation de carburant, nous nous devons de remettre les pendules à l’heure : si l’Impreza consomme un peu plus que les autres voitures, ce n’est pas en raison de son moteur boxer, mais bien plutôt de sa transmission intégrale. Toutefois, par comparaison avec ses concurrentes à transmission intégrale, comme l’Aerio et la Vibe, l’Impreza est moins gourmande. Nous avons obtenu une consommation approximative de 11 litres aux 100 km en hiver et de 9 litres aux 100 km en été.
Comportement
La grande force de l’Impreza réside dans sa tenue de route sûre et rassurante, peu importe les conditions : pavé sec, pavé mouillé, route de gravier ou neige. Bien chaussée de pneus d’hiver, elle se rit d’une tempête de neige de 30 centimètres. C’est là tout le plaisir et l’assurance qu’elle procure. Elle rassurera le craintif et emballera l’aventurier. Nous avons préféré la boîte de vitesses manuelle, avec sa course précise, à la boîte automatique qui convient mieux à une conduite plus sage. Pour ce qui est des reprises de 80 à 120 km/h, on obtient, en passant sur le troisième rapport de la boîte automatique, un temps de 8,2 secondes, alors qu’avec la boîte manuelle, on le fait sous les 7 secondes.
Conclusion
À 23 000 $, la Subaru Impreza TS est l’une des meilleures compactes à cinq portes sur le marché avec sa tenue de route sûre et sa transmission phénoménale. Vive l’hiver !
Foeces
Tenue de route Position de conduite Transmission
Faiblesses
Espace arrière Rangement Coffre limité par le pavillon
Amyot Bachand 2e opinion
Voiture de piste avant tout : la STi exige le respect et demande qu’on s’y acclimate tellement sa supériorité mécanique influe sur sa conduite et sa tenue de route. Vous pouvez la faire passer du mode traction au mode propulsion en réglant la pression du différentiel central grâce à une simple commande près de la boîte de vitesses. Les résultats sont hallucinants et exigent des qualités de pilotage. Le freinage est phénoménal. Seul le flou de la course du levier de vitesses gâche légèrement le plaisir. On comprend pourquoi Subaru est championne de rallye. Pour le confort, il faut repasser ou accepter la fermeté de la suspension. La WRX de base se révèle plus civilisée et mieux adaptée à la vie quotidienne, tout en garantissant un très grand plaisir de conduire.