Homogène !
Par : Hugues Gonnot
L'Odsmobile Alero a été présentée au salon de Detroit en 1998 et commercialisée comme modèle 1999. L'arrivée du 2,2 litres en 2002 pour remplacer le 2,4 litres marque la plus importante évolution de la gamme.
Carrosserie
Basée sur un châssis de Pontiac Grand Am, l'Alero se distingue de sa cousine par une plus grande élégance.
Mécanique
Le 2,2 litres de la famille ECOTEC a été développé par Opel, en Europe. Il s'agit d'un moteur capable de bonnes reprises sur toute la gamme de régimes et qui travaille très bien avec la boîte de vitesses manuelle à cinq rapports d'origine Getrag. Le V6 emmène l'Alero dans une autre dimension, pas sportive certes, mais il permet une conduite active ou coulée, selon les besoins. Il est accouplé à une excellente boîte automatique, prompte à répondre.
Comportement
À ce chapitre, l'Alero a suivi des cours en Europe, et cela se voit. Elle offre donc un excellent compromis entre confort et tenue de route. Le roulis est limité en virage, les irrégularités sont bien absorbées, et la voiture n'est pas trop sensible au vent latéral. Sur la version à 4 cylindres, la direction a semblé sensible autour du point milieu.
Habitacle
Classique, mais bien réalisé avec une agréable planche de bord bicolore, des sièges confortables, une position de conduite facile à trouver et une bonne ergonomie. Au chapitre des défauts, mentionnons une version de base passablement dégarnie, des places arrière à déconseiller aux claustrophobes dans le coupé et des bruits de roulement un peu trop perceptibles.
Conclusion
L'Alero a une allure classique réussie. Elle ne souffre pas de défauts majeurs, mais elle n'est pas une championne du rapport prix/équipement. À ce chapitre, la concurrence est féroce. Il est néanmoins dommage que l'Alero doive disparaître avec la division Oldsmobile. On évoque une fin de vie chez Chevrolet, mais allez savoir…
Forces
Lignes réussies
Finition agréable
Faiblesses
Espace arrière
Modèle de base dégarnie