Pourquoi ? (2e partie)
Par Daniel Rufiange
On a ici affaire à un autre vulgaire clone proposé par GM. Mais qu'on le nomme Chevrolet TrailBlazer ou GMC Envoy, ce véhicule, qui prend de l'âge, est condamné, à court terme du moins, à faire du sur-place chez les concessionnaires. Avec plus de 2000 kilos et un appétit insatiable pour l'or noir, difficile de faire une promotion éclairée de ce genre de véhicule.
Carrosserie
L'Envoy se démarque un tantinet du TrailBlazer avec des lignes qui me plaisent davantage. L'allure générale de l'Envoy est plus sobre; pas mauvais de passer inaperçu au volant d'un véhicule impopulaire ! En outre, la livrée Denali possède un je-ne-sais-quoi qui lui donne des airs d'aristocrate.
Habitacle
On ne manque de rien côté équipement, mais la présentation visuelle a encore besoin de beaucoup de travail pour nous convaincre que GM est sur la bonne voie. L'espace est généreux, tant à l'avant qu'aux confins du véhicule.
Mécanique
Aucun des deux moteurs offerts n'est économique, autant vous ramener sur terre immédiatement. Si le 6 cylindres en ligne de 4,2 litres consomme moins, sa puissance de 285 chevaux, exploitée par une désuète boîte de vitesses à 4 rapports, s'épuise rapidement compte tenu du poids de la masse à déplacer. Seul le V8 de 5,3 litres se montre assez puissant pour mouvoir l'Envoy avec aisance; cependant, comme un ado en pleine croissance, il prend les stations-service pour des frigos remplis de nourriture.
Comportement
Ceux qui apprécient le confort seront aux anges au volant de l'Envoy. L'impression de conduite et de flottement rappelle les berlines des années 70. Malheureuse-ment, il en est de même du comportement routier, alors que l'Envoy n'apprécie pas les manœuvres d'évitement successives. À manipuler avec le plus grand soin.
Conclusion
Faut être un peu beaucoup déconnecté de la réalité pour magasiner un Envoy par les temps qui courent.