L’habit ne fait pas le moine
Amyot Bachand
La Verona vise à permettre aux concessionnaires Suzuki de sortir du créneau des petites voitures compactes. Elle permet à la clientèle de faire le saut à une voiture de classe intermédiaire sans devoir quitter la concession.
Carrosserie
Force est de reconnaître que Daewoo, qui a développé et assemblé la Verona, réussit à dénicher des stylistes européens ayant du talent pour marier les formes. Le style contemporain de la Verona lui donne l’air d’une voiture plus grande qu’elle ne l’est.
Habitacle
Quelle que soit la version, on profite d’une bonne position de conduite. Les sièges avant assurent un bon support latéral. Par contre, à l’arrière, les passagers ont soulevé ce manque d’appui. La finition est bonne. Les tissus se marient aux plastiques de tons pâles.
Mécanique
Un six cylindres en ligne de 2,5 litres accouplé à une boîte de vitesses automatique à quatre rapports tire la Verona. Les 177 livres-pied de couple accordent une souplesse intéressante à la voiture. La boîte fonctionne avec douceur. Au chapitre du freinage, Il est désolant que la GL ne profite pas du système ABS. Le contrôle de traction (GLX) n’entre en fonction que si on pousse vraiment la voiture.
Comportement
La Verona affiche un comportement routier doux, souple sur les autoroutes. Les pneus d’origine gâchent la sauce rapidement quand on aborde des courbes serrées. Ils glissent facilement et accentuent le sous-virage. Sur les routes bosselées, le débattement limité de la suspension provoque des cognements qui se répercutent dans l’habitacle et nuit au confort.
Conclusion
Si Suzuki bénéficie d’une voiture qui présente un rapport prix-équipement intéressant, on ne reconnaît pas dans le châssis et la suspension le niveau technologique auquel nous a habitués ce constructeur japonais.
Forces
• Équipement • Ligne • ABS (GLX)
Faiblesses
• Absence d’ABS (GL) • Consommation d’essence • Confort et tenue de route • Pneus
Nouveautés en 2005
• Aucun changement majeur