Nouvelle dans l’arène du luxe
Par Amyot Bachand
La Diamante représente le haut de gamme du constructeur Mitsubishi en Amérique du Nord. Elle arrivera à la fin de l’automne 2003. Mitsubishi considère cette voiture comme « une berline de luxe bas de gamme ». Faute de pouvoir essayer cette voiture, nous en livrons une description et y ajoutons les commentaires de collègues américains, familiarisés avec ce modèle depuis plusieurs années en ce qui a trait au comportement routier.
Carrosserie
La dernière mise à jour de ce modèle fabriqué en Australie remonte à 1996. Cette année, le constructeur retouche à la carrosserie pour lui donner une allure plus sportive et agressive. Ses stylistes ont toujours réussi à attirer le regard des passants grâce à leur habileté à dessiner un style effilé et quelque peu félin. En noir, elle passe pour une limousine ou une des voitures des « hommes en noir ». Trois versions seront offertes au Canada : la ES, version de base, la LS, la luxueuse, et la VR-X, la sportive du lot. La Diamante est un peu plus longue qu’une Camry ou une Accord, mais elle est plus étroite (178,5 cm) et plus basse (137 cm) que ces deux japonaises. Ces dimensions lui confèrent son style élancé.
Habitacle
Si cinq passagers peuvent y prendre place, quatre y seront plus confortables. Cette année, on a redessiné le tableau de bord et la console centrale pour rendre l’accès et la manipulation des contrôles plus faciles et ergonomiques aux dires du constructeur. Le tableau de bord comprend une instrumentation complète. Un des points forts de la Diamante est le réglage multiple du siège du conducteur, manuel dans la version ES et électrique dans les versions LS et VR-X. Vitres électriques, rétroviseurs chauffants, climatisation et chaîne audio font partie évidemment de l’équipement de série. Des sièges en cuir chauffants et une chaîne audio haut de gamme complètent la version LS.
Mécanique
Un V6 de 3,5 litres accouplé à une boîte automatique à quatre rapports tire la Diamante. Ce moteur développe 205 chevaux dans les versions ES et LS, et 210 chevaux dans la VR-X. Le V6 compte sur un couple élevé de 231 livres-pied à 4500 tours/minute, ce qui devrait faciliter les reprises. Une boîte automatique Sportronic équipe, de série, les LS et VR-X, offrant ainsi aux conducteurs à tempérament sportif un mode manuel de changements des rapports. Quatre freins à disque appuyés par un système d’antiblocage et un répartiteur de pression assurent le freinage de cette berline de 1565 kilos. La suspension indépendante, à jambes de force MacPherson à l’avant et multibras à l’arrière, comporte également des barres antiroulis à l’avant comme à l’arrière. Toutes les versions au Canada possèdent, de série, un système d’antipatinage et un contrôle de traction. Il faut s’attendre à une consommation variant entre 8 et 14 litres aux 100 kilomètres, si l’on se fie à la « Revue automobile 2003 »; on serait donc en mesure de rouler près de 600 kilomètres avec le réservoir de 72 litres.
Comportement
Selon Consumer Report, le groupe motopropulseur constitue le point fort de cette berline avec des changements doux et efficaces. La tenue de route, douce en apparence, se détériore sur les routes cahoteuses. La Diamante affiche un roulis prononcé en courbe. Son grand diamètre de braquage (11,8 m) rend les manœuvres de stationnement difficiles.
Conclusion
La Diamante offre sur papier beaucoup de luxe à un prix attrayant. Elle se situe dans la classe des berlines intermédiaires de luxe. Mais elle fera face à une forte concurrence, peut-être plus performante au niveau du comportement routier. À suivre…
Forces
Lignes élancées Groupe motopropulseur Équipement de série (LS, VR-X)
Faiblesses
Tenue de route
Nouveautés
Nouveau modèle au Canada